venerdì 24 febbraio 2017

Prison pour l'ancien patron de Bankia et du FMI

Prison pour l'ancien patron de Bankia et du FMI

L'ancien «meilleur ministre de l'Économie» est tombé pour des détournements de fonds commis sous sa responsabilité lorsqu'il dirigeait Caja Madrid puis Bankia, de 2010 à 2012.

L'Espagnol Rodrigo Rato, prédécesseur de Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI, a été condamné à quatre ans et demi de prison pour des détournements de fonds commis sous sa responsabilité lorsqu'il dirigeait la banque Bankia.
Un ancien directeur général du FMI condamné à quatre ans et demi de prison. La peine a été prononcée jeudi par la justice espagnole à l'encontre de Rodrigo Rato, prédécesseur de Dominique Strauss-Kahn à la tête de l'institution internationale, de 2004 à 2007. Mais c'est la suite de sa brève carrière dans la banque, de retour en Espagne, qui lui vaut cette condamnation retentissante.
Cet homme de 67 ans devenu un paria, régulièrement traité de voleur par des manifestants, comme le rapporte l'AFP, fut une figure politique de premier plan outre- Pyrénées puisqu'il a été ministre de l'Économie et numéro deux du gouvernement de droite de José Maria Aznar (1996-2004). Loué au sein du Parti populaire comme «l'auteur du miracle économique espagnol», Rodrigo Rato avait été pressenti pour succéder à Aznar.
L'ancien «meilleur ministre de l'Économie» est tombé pour des détournements de fonds commis sous sa responsabilité lorsqu'il dirigeait Caja Madrid puis Bankia, de 2010 à 2012. Pas moins de
65 dirigeants de ces banques, condamnés jeudi, ont utilisé des cartes bancaires non déclarées pour régler toutes sortes de dépenses personnelles, essence, discothèques ou maroquinerie, pour un total de 12 millions d'euros. Ces pratiques avaient commencé plusieurs années avant l'arrivée de Rodrigo Rato chez Caja Madrid mais ce dernier a maintenu ces privilèges illégaux et en a profité lui-même.
Devenu symbole des errements de la classe dirigeante espagnole, Rodrigo Rato est poursuivi dans deux autres dossiers judiciaires pour escroquerie et falsification des comptes. Ceux-ci sont liés à la quasi-faillite de Bankia en 2012 qui a ruiné des milliers de petits actionnaires et précipité le recours par Madrid à un sauvetage européen.

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